CHAMPIONS !


Sans oublier la création du club des Girondins de Bordeaux en 1881 puis la fusion avec l'Argus Sport qui nous transmettra les couleurs marine et blanc, il convient plutôt de débuter cette rubrique Champions avec l'équipe des années 80.

En effet, ces années Claude Bez, ont vu la consécration de la "bande à Jacquet" composée de Giresse, Lacombe, Tigana et Battiston ...

En 1984, les Girondins remportent le titre de champion et Bordeaux devient alors la référence du football français.
Ils remportent une nouvelle fois le championnat en 1985 et en 1987.

Mais les Girondins sont rétrogadés en D2 à ma suite d'un long combat juridique avec La Ligue Nationale...

Mais les Bordelais s'offrent une remontée directe en D1 avec le titre (peu honorifique) de champion de D2.

 

Mais l'on entend dire que Bordeaux a vécu ses plus belles heures. Mais Bordeaux est capable de l'impossible, preuve en est cette année fabuleuse où les Dugarry, Zidane et Lizarazu sans oublier les autres écriront l'une des plus belles pages de l'album Marine et Blanc. En effet, ce Bordeaux/Milan restera dans les mémoires : enfiler 3 buts en un match à la meilleure du monde du moment est synonyme d'un réel exploit. Paradoxalement, nous éviterons de justesse la D2! Ouf!

Mais la valse des transferts (dont on a tendance à s'accoutumer à Bordeaux) intervient et le triangle magique Duga/Liza/Zizou se transforme en un Tholot/Micoud/Grenet.

Quelques petites années de rodage et d'ajustements avec un sorcier nommé Elie Baup et un chef d'orchestre Benarbia et voilà Bordeaux champion dans ce dernier championnat du millénaire.

Oui, Feindouno, avec son innocence glisse le ballon entre les jambes de Bernard Lama et au fond des filets (c'est le plus important) à 3 minutes du dénouement final. Le terme innocence est particulièrement bien adapté car nul doute qu'il aurait pu imaginer en cette soirée de Mai un stade Lescure (plein à craquer) surevolté prêt à fêter ses héros pendant toute la nuit!

S'en suivra une saison en Ligue des Champions très enrichissante, jouée le plus souvent à 10 à cause d'incompétents vêtus de noir! et un finish à bout de souffle en championnat qui laissera un brin d'amertume, la faute au bastiais Prince qui nous prive de Ligue des Champions pour cette saison.

 

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